Au pied du suc
J’écris des articles pour les journaux depuis mes révoltes d’adolescent. Je pensais – j’ai peut-être perdu un peu de mon enthousiasme – que le journaliste détenait le pouvoir de faire changer les choses, d’infléchir le futur du monde selon ses convictions. je me suis sans doute leurré mais qu’importe ! L’essentiel n’est-il pas de se battre ? Pas forcément de gagner.
Indignez-vous, nous recommande Stéphane Hessel. L’indignation, très bien ! Mais elle ne peut me suffire. Si l’action, hélas ! n’est pas la première de mes préoccupations, faire en sorte que d’autres s’indignent avec moi, après m’avoir lu, me semble un début de victoire
J’écris deux sortes d’articles : sur la littérature, pour justifier mes choix en matière d’écriture et des articles de société pour affirmer mes positions, quant à l’avenir de la planète. Principalement dans le Journal à Sajat, la Braise et l’étincelle d’Yves Fred Boisset ;j’ai également écrit pour le Vilain petit Canard,, pour Europoésie lorsque ces revues existaient encore ; j’écris aussi des recensions de livres et revues pour Florilège ( Les Poètes de l’Amitié - Dijon ), Montauriol Poésie et le Cerf-volant.
Tout cela parce que j’estime que l’engagement du poète pour des idées que l’on peut considérer comme universelles : la tolérance, la liberté, les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, doit être total.