Au pied du suc
Écrire à deux plumes, c’est comme jouer du piano à quatre mains. C’est un exercice passionnant car il permet de conjuguer les qualités de l’un et l’autre auteur. Un exercice stimulant qui nous force à nous dépasser. C’est fou ce qu’il peut y avoir d’apports de l’un à l’autre, de complémentarité. Avec Mélanie Lafonteyn, nous avons passé un an à écrire namasté, nous envoyant nos textes de semaine en semaine, elle sur la femme, moi sur l’homme, nous corrigeant l’un l’autre, nous faisant mille suggestions. Chacun se devait d’apporter sa propre personnalité afin de constituer un tout qui se tienne.
Avec Claude Pétey, pour Canevas et Un Miroir deux Regards, il s’agissait plutôt de rebondir sur nos textes, de faire des sortes de ricochets. Cela n’était pas moins enrichissant.
Avec Paul Bensoussan, il s’est agi d’ajouter – plutôt que de confronter – nos visions sur la société puisqu’elles étaient quasiment identiques et qu’il fallait simplement les rassembler en un seul texte.